Droit à l'alimentation

Selon le droit international, toute personne a le droit fondamental d’être à l’abri de la faim. Chacun a le droit de jouir d’une « disponibilité de nourriture en quantité suffisante et d’une qualité propre à satisfaire [ses] besoins alimentaires... exempte de substances nocives et acceptable dans le cadre d’une culture donnée » (art. 11 du PIDESC et observation générale 12 du CESCR).

Enfants sans retard de croissance

% d’enfants (de moins de 5 ans) ne présentant PAS de retard de croissance (100 - prévalence de la malnutrition infantile - taille pour l'âge)

Source(s): UNICEF-WHO-World Bank: Joint child malnutrition (JME) data base

Norme(s) d'évaluation: Revenus faibles ou intermédiaires

Sécurité alimentaire

% de la population ne souffrant PAS d'insécurité alimentaire modérée ou sévère selon l'échelle de mesure de l'insécurité alimentaire.

Source(s): Food and Agriculture Organisation, FAOSTAT

Norme(s) d'évaluation: Revenus élevés

Pour chaque droit économique et social, la méthodologie de l'indice SERF, utilisée par HRMI, sélectionne un petit nombre d'indicateurs de tendance de haut niveau pour donner un aperçu des expériences de la population dans chaque pays. Les scores produits peuvent être surveillés et comparés au fil du temps et à travers les pays. Le choix de ces indicateurs est également influencé par les données qui sont disponibles dans les bases de données internationales pour un nombre suffisant de pays dans le monde.

Toutes les mesures des droits économiques et sociaux de l'HRMI ont été produites à partir de statistiques officielles collectées par les gouvernements nationaux et harmonisées par les organisations internationales. Pour chaque indicateur, notre méthodologie compare le niveau observé de respect de cette dimension des droits humains au niveau de respect que ce pays pourrait atteindre par rapport à son revenu par habitant. Les mesures de l'HRMI en matière de droits économiques et sociaux montrent donc dans quelle mesure l'État utilise ses ressources disponibles pour garantir que les individus jouissent de ces droits dans la plus large mesure possible.

1. Un score de 100 % ne signifie PAS que chaque individu dans le pays jouit du droit en question. Il nous indique plutôt que le niveau de jouissance des droits du pays est comparable à celui des pays historiquement les plus performants au même niveau de revenu par habitant.
2. Un score de 100 % ne signifie PAS qu'il n'y a pas de marge d'amélioration. Les pays avec de hauts scores à l'HRMI doivent encore innover pour approfondir et étendre la jouissance des droits humains plus loin que par le passé.
3. Le fait qu'un pays à revenu élevé obtienne un score élevé à l'HRMI pour un droit n'implique PAS que tous les sous-groupes de la population (p. ex. les femmes ou les autochtones) de ce pays jouissent du même droit.

Concernant le droit à une vie de qualité, l'HRMI évalue les pays selon deux niveaux différents.

En ce qui concerne le droit à une vie de qualité, nous disposons de deux normes d'évaluation.